Présentation :
L’exemple ci-dessous propose de mettre en évidence à partir d’un exemple local, les efforts mis en œuvre par l’Homme pour limiter les effets sur l’environnement suite à l’exploitation d’une gravière pour la construction de l’autoroute A39.
Objectifs pédagogiques :
Niveau : Cycle 4
Partie du programme : La planète Terre, l’environnement et l’action humaine
La construction de l’autoroute A39 entre Dole et Dijon a nécessité l’exploitation de graviers déposés par la Saône au cours des siècles passés. Ces sites sont appelés emprunts. Leur exploitation en traîne une transformation du paysage.
Le mode d’exploitation d’une carrière d’une surface totale de 35 hectare, sur la commune des Maillys, a permis de restituer à la nature un plan d’eau de 28 hectares consacré à l’expression de la vie la plus diversifiée.
Pour éviter les atteintes à la nappe phréatique, l’exploitation de la gravière a été réalisée avec un principe innovant : une extraction à sec, grâce à la mise en place d’un voile étanche sur tout le périmètre du site.
Document : plaquette SAPRR
Après pompage de l’eau, les matériaux se trouvant à l’intérieur de l’emprunt ont été extrait à sec jusqu’à 7 m de profondeur.
Document : plaquette SAPRR
Document : plaquette SAPRR
A l’issue de l’exploitation, la suppression du voile et la canalisation entre la gravière et le fossé qui rejoint la Saône ont permis le passage de l’eau, mais aussi des graines, des petits animaux aquatiques et surtout des poissons.
Document : plaquette SAPRR
L’exploitation s’est ensuite déroulée conformément à un cahier des charges très strict : création de hauts-fonds, de banquettes, une mare et des chenaux ont été réalisés pour attirer les oiseaux, les batraciens, les insectes aquatiques, les poissons et favoriser le développement des plantes. Des berges à pentes douces et des hauts-fonds ont été créés pour faciliter l’installation de la végétation typique des étangs de la vallée de la Saône.
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Plus de 70 espèces d’oiseaux ont été observées sur le site des Maillys, depuis cédé par les Autoroutes Paris-Rhin- Rhône au Conseil général de la Côte d’Or qui a choisi le Conservatoire des sites bourguignons pour en assurer la gestion et l’accueil du public.