Les traces ont été mises à jour en avril 2004 par Christian GOURRAT . Au moment où cette page est écrite en juin 2004, les traces sont accessibles et présentes à l’air libre, non protégées. Il n’en sera peut-être pas toujours ainsi.
Accès au site : La commune de Coisia (39240) se situe dans le sud du Jura (dans la petite montagne) en bordure Ouest de la rivière l’Ain à la hauteur du barrage de Coiselet. Une autoroute conduit depuis Bourg en Bresse ou Genève jusqu’à Oyonnax à une vingtaine de km de Coisia. L’accès peut se faire par la D936 de Dortan à Thoirette ou par la D109 d’Arinthod à Thoirette
Le site est situé sur la D 60E (tache bleue de la carte) le long de falaises de couleur ocre dans le 1/3 supérieur de cette route assez peu fréquentée en temps normal. Il est possible de stationner quelques voitures légèrement en amont du site sur la bordure nord de la route.
Les traces : En juin 2004, le site est constitué de 2 ensembles de traces dans des calcaires subverticaux du Tithonien (ex Portlandien-Purbeckien : du Jurassique terminal :130Ma) . Les 2 ensembles sont séparés par une zone faillée et sont distants d’une trentaine de mètres. La partie Nord, la plus « basse » est la plus spectaculaire. C’est de son niveau que sont issues les 2 images ci-dessous.
Piste de « grande taille » : L’échelle est donnée par la feuille A4 (verticale) contre le poteau téléphonique
Pistes de tailles variées : L’échelle est donnée par le téléphone portable (en bas)
Les renseignements suivants sont fournis (feuille A4 sur le site ) par la Société des Naturalistes d’Oyonnax 34 rue du Paradis 011100 OYONNAX.
Il s’agit de traces de Sauropodes dont les plus connus étaient les Diplodocus. Il y a 130Ma ces animaux se déplaçaient en bordure d’une lagune tropicale. Il s’agit des traces les plus importantes de France pour ce type d’animaux.
Un peu de chronologie :
-Vers 130Ma d’années, à la fin du Jurassique, la région est donc recouverte par une lagune en bordure de laquelle se déplacent des Sauropodes de taille variée. Ils enfoncent dans une boue calcaire.
– Des changements de sédimentation permettent la conservation des pistes dans des calcaires, Par la suite la sédimentation se poursuit (durant le Crétacé)
– Au cours de l’ère tertiaire, les couches sont plissées (verticales à cet endroit) et faillées.
– Au cours de l’ère quaternaire, l’érosion fluviatile (l’Ain) et glaciaire décape les niveau situés au dessus des traces
– L’activité humaine récente poursuit la mise à jour (qui semble encore incomplète…)
juin 2004 : Raithouze Lycée Follereau BELFORT