Bac L 2004 – Liban

Document 1 : Les ingrédients

Le café moulu est emballé sous vide puis, après ouverture, il doit être conservé de préférence au réfrigérateur dans un pot opaque et hermétique afin de conserver tous ses arômes.
L’eau doit être choisie avec soin : elle ne doit pas dégager d’odeur de chlore ni être trop dure, c’est-à-dire trop fortement calcaire.

Document 2 : La machine à café : la cafetière italienne

Elle est constitué de deux cônes inversés , vissés hermétiquement au niveau d’un filtre métallique où l’on dépose une mouture fixe. la cafetière est directement posée sur une source de chaleur. L’eau, placée dans le cône inférieur, bout. La vapeur remonte dans la partie supérieure après avoir traversé la mouture. on obtient ensuite dans le cône supérieur le café qui sera ensuite versé dans une tasse. La boisson ainsi obtenue a un pH voisin de 5.

Document 3 :

Un excès de « petits gâteaux » et autres aliments trop riches en glucides et lipides peut entraîner des excès de poids. En clinique, on considère un sujet comme obèse dès qu’il présente un excès pondéral de 20% par rapport au poids idéal théorique correspondant à son sexe, son âge et sa taille. Voici quelques comparaisons entre des sujets normaux et des sujets atteints d’obésité.

Document 4 : Le service du café

La dégustation du café sera plus gourmande si on lui ajoute un sucre, des gâteaux secs ou du chocolat, noir de préférence, dont le goût fera ressortir les arômes du café.
Un seul conseil : préférez le sucre blanc en poudre. le sucre blanc est le seul qui ne dénature pas le goût du café. Évitez tous les autres, de même que les substituts du type « sucrettes ».

Document 1 : Caricature du lamarckisme par Caran d’Ache (1858-1909)

Les girafes ont elles allongé leur cou pour s’adapter à la hauteur des palmiers ? (Lamarck (1744-1829))

Document 2 : L’évolution par Claude Villeneuve – Biologiste – Directeur du programme
Ecco-conseil Département des sciences fondamentales Université du Québec (1998).

« Les girafes sont classées dans l’ordre des Giraffidés, elles ont une étroite parenté avec l’Okapi dont le cou ne présente rien de remarquable. On suppose, selon la théorie de l’évolution, que parmi les ancêtres des girafes, il existait des animaux qui avaient le cou un peu plus long que la moyenne. Comme la compétition pour la nourriture était forte entre ces animaux, les ancêtres de la girafe ont eu accès à une source de nourriture que les autres ne pouvaient que regarder. Ainsi, ces individus au long cou possédaient un avantage sur leurs congénères et pouvaient se conserver en meilleure santé, résister aux prédateurs et aux maladies et, de ce fait, parvenir plus nombreux à l’âge de la reproduction. »

Document 3 : Extrait de « L’origine des espèces » – Charles Darwin (1859) – (Darwin (1809-1882))

« Pouvons nous douter (en nous rappelant qu’il naît plus d’individus qu’il ne peut en survivre) que les individus qui possèdent un quelconque avantage, même léger, par rapport aux autres, ont plus de chance de survivre et de procréer ? D’autre part, nous pouvons être sûrs que toute variation quelque peu néfaste sera impitoyablement détruite. Cette sauvegarde de variations favorables et le rejet des variations néfastes, c’est ce que j’appelle la sélection naturelle. »

Document 4 : Extrait de « Espèces et variétés  » – Hugo De vries (1909) – (De Vries (1848-1935))

« Les mutations vont dans toutes les directions […] ; certains changements sont utiles, d’autres nuisibles, mais il y en a beaucoup qui n’ont pas d’importance, n’étant ni avantageux, ni désavantageux […]. Elles sont tout de suite héréditaires et donnent naissance à des formes nouvelles et stables […]. Elles fournissent un matériel très considérable pour l’action du crible de la sélection naturelle […]. La sélection naturelle intervient ensuite pour conserver les mutants adaptés en faisant disparaître les autres. »

Document 1 : Les enfants de l’ombre

C’est ce que l’on appelle une maladie orpheline : le Xéroderma pigmentosum, une affection génétique très rare qui interdit toute exposition aux rayons ultraviolets (et donc au soleil) à ceux qui en sont atteints, sous peine de développer un cancer mortel. Vincent et Thomas, deux jumeaux de 7 ans et demi, en souffrent. Toute la vie de leur famille s’est réorganisée autour d’un objectif vital : éviter le soleil. Parce que rester confiné à l’intérieur d’une maison, même agréable, ressemble à une punition permanente, la famille a trouvé des expédients. L’été, ils vivent la nuit : ils vont à la plage après 22 heures et dînent vers une heure du matin.
Dès l’automne, les enfants doivent reprendre un rythme normal pour aller à l’école, réaménagée pour eux avec des vitres spéciales et un système de ventilation qui évite d’ouvrir les fenêtres. Ils s’y rendent aussi couverts que des cosmonautes, et on leur remet de la crème écran total toutes les deux heures.
Choyés, entourés, les petits ne semblent pas traumatisés par ce quotidien lourd de contraintes, pas plus que leur sœur aînée (non atteinte par la maladie, comme les parents, ndrl), qui s’et adaptée à leur rythme.

(Télérama 25/11/00)

Document 2 :

La responsabilité du gène ERCC3 codant pour une protéine intervenant dans la réparation de l’ADN lésé par les rayons ultraviolets semble engagée. La séquence du gène ERCC3 a été déterminée. Elle est identique sur les deux exemplaires du gène possédé par tous les individus atteints de Xeroderma pigmentosum. Voici ci-dessous, une portion de la séquence des allèles de ce gène chez un individu sain homozygote et chez un individu malade.

* Homozygote : possédant deux allèles identiques du même gène.