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Sujets ES des épreuves Enseignement Scientifique
Session 2004 – Liban |
Durée de l’épreuve : 1 h 30
Coefficient : 2
L’usage de la calculatrice est strictement interdit.
L‘élève traitera le thème obligatoire et un thème au choix parmi les deux proposés.
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COMMUNICATION NERVEUSE
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Propagation et transmission du message nerveux
Document 1 :
la peau possède des récepteurs tactiles sensibles aux variations de pression.
Dans une cuve contenant du liquide physiologique, un tel récepteur avec sa fibre nerveuse est isolé puis soumis à des pressions d’intensité variable grâce à un dispositif expérimental approprié.
Une microélectrode, implantée dans la fibre, permet d’enregistrer le passage éventuel d’un message nerveux.
Document 2 :
| Messages nerveux enregistrés par l’électrode sur la fibre nerveuse (tracé A) lorsque des pressions d’intensité croissante (amplitudes des tracés B) sont appliqués sur le récepteur tactile isolé.
d’après Bordas Edition 1994 |
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Première question (10 points)
Exploiter des documents
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A partir des documents 1 et 2, dégagez les caractéristiques du message nerveux en argumentant votre réponse.
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Deuxième question (10 points)
Mobiliser des connaissances
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Réalisez un schéma fonctionnel légendé des mécanismes du circuit de la récompense actionné par une drogue comme l’héroïne par exemple.
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PLACE DE L’HOMME DANS L’ÉVOLUTION
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A la recherche de l’ancêtre commun.
Les méthodes d’analyse des gènes effectuées sur les chromosomes ont montré que l’homme et le Chimpanzé possèdent en commun 98% de leur patrimoine génétique respectif. La bipédie du chimpanzé, toujours transitoire, ne se réalise que dans des circonstances particulières. La position debout est contraignante et fatigue rapidement le chimpanzé dont la courbure de la colonne et l’articulation cranio-vertébrale ne sont pas prévues à cet effet. Les chimpanzés partagent leur temps entre la vie arboricole et terrestre. ils font leur nid dans les arbres, mais s’enfuient toujours au sol lorsqu’ils sont poursuivis. […]
L’observation comparative de la région supralaryngée* chez l’homme et le chimpanzé ne révèle que de légères différences de structures, théoriquement insuffisantes pour expliquer l’impossibilité de parler chez le signe. Par contre la langue du chimpanzé est beaucoup moins mobile, ce qui est très important lorsqu’on connait le rôle fondamental qu’elle joue dans la prononciation. Néanmoins, les aires cérébrales de coordination du langage sont déjà en place chez les grands singes.
Le chimpanzé dispose au sein du clan d’une autonomie et d’une liberté de choix. Chaque mâle tente de construire des alliances pour former d’éventuelles coalitions pour se dresser face aux concurrents ou aux ennemis.
Les mères prodiguent beaucoup de caresses et de contacts buccaux à leur nourrisson. le bébé chimpanzé doit attendre six mois pour faire ses premiers pas. […]
C’est dans sa quête alimentaire que le chimpanzé révèle ses capacités manuelles. A cet égard, l’utilisation d’une tige d’herbe ou d’une brindille pour pénétrer dans les orifices d’une termitière est universellement connue. ils savent aussi se procurer une pierre ou un morceau de bois solide pour écraser avec précision une noix trop dure pour leur dentition.
*région supralaryngée : partie supérieure du larynx, dans la gorge.
d’après « ANIMAN nature et civilisations » mars 1993
Première question (10 points)
Saisir des informations
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A partir du document, présentez sous forme d’un tableau les caractères génétiques, morpho-anatomiques et socio-culturels qui devaient être présents chez le dernier ancêtre commun à l’Homme et au Chimpanzé.
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Deuxième question (10 points)
Mobiliser ses connaissances
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Placez l’homme dans la classification animale en présentant pour chaque groupe un des caractères dérivés pris en compte.
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UNE RESSOURCE INDISPENSABLE : L’EAU
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Document 1 :
Les vents de mousson étreignent l’Inde par deux « bras ». celui qui atteint le Kerala vient de la mer d’Oman et souffle sur les Ghats occidentaux. Ce relief , en « accrochant » la progression de cette masse d’air humide, provoque condensation, nuages et pluie. L’autre »bras », venant du golfe du Bengale, est détourné vers l’Ouest par l’Himalaya et se déverse sur la plaine du Gange.
la mousson est une brise de mer à très grande échelle, qui tire son énergie des différences de température entre l’océan indien et le continent asiatique. […] Sous les rayons du soleil, le continent se réchauffe plus vite que l’océan au printemps et provoque un vide en surface (une zone de basse pression) et un appel d’air. L’air humide venu de la mer est alors comme aspiré par les terres. […] il se charge d’humidité au-dessus de l’océan et apporte l’essentiel de la vapeur d’eau nécessaire à la mousson. Les nuages gorgés d’eau se dirigent alors au Nord vers le continent indien et alimentent ainsi les précipitations.
Extrait de « Mousson d’Asie, les noces de pluies » terre Sauvage septembre 2002
| Document 2a : carte schématique de l’Inde | Document 2b : coupe de l’Inde suivant AB |
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(à agrandir sur votre copie)
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Première question (10 points)
saisir des informations et les mettre en relation
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Sur la coupe du document 2b, que vous aurez recopiée et annotée :
A. Représentez les différents phénomènes du cycle de l’eau intervenant lors de la mousson d’été sur la plaine du Gange. B. Indiquez les réservoirs d’eau concernés. |
Deuxième question (10 points)
Mobiliser ses connaissances
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Nommez les différents réservoirs naturels d’eau douce en précisant pour chacun l’état de l’eau et si celle-ci est économiquement exploitable par l’Homme.
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