Un sismomètre avec un stéthoscope

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A partir d’un stéthoscope, on récupère la partie terminale de celui ci, à savoir la partie en acier qui comprend la membrane sensible aux vibrations provoquées par le flux sanguin. Vibrations? Mais alors, le stéthoscope se comporte comme un mini sismomètre enregistrant les séismes sanguins! Peut on le transposer à un modèle géologique?

Rien de plus simple; il suffit de relier le capteur du stéto au module pression relative de votre chaine ExAO (nous utilisons dans notre exemple le matériel Orphy) et le tour est joué. On obtient alors un capteur sismique suffisamment sensible pour mesurer des vitesses de propagation des ondes dans différents matériaux. Comme l’interface ExAO supporte plusieurs capteurs, on peut facilement répéter l’opération pour brancher plusieurs capteurs.

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ASTUCES:

Notons au passage que les stéto qui fonctionnent le mieux sont ceux à une branche (voir modèle ci dessus); il existe, en effet, des modèles à 2 branches qui semblent moins faciles à adapter sur notre montage.

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Pour relier le stéto au module pression, il a suffit de passer quelques minutes sous l’eau chaude le tuyau transparent souple du module pression; grâce à la dilatation, on a pu aisément relier le stéto.

Deux stéto sont nécessaires pour calculer des vitesses de propagation; le séisme passant d’abord sous l’un puis sous l’autre.

Voici le montage au complet avec les élèves en train de récupérer les mesures. Le matériau utilisé est ici la table. Dans la réalité, on scotche les stétos sur des blocs de roche de nature diverses afin de déterminer les vitesses de propagations selon la nature des matériaux.

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