Schistes houillers – Ronchamp
Objets géologiques
Vue d’ensemble : Schistes houillers | |
Affleurement : Schistes houillers | |
Echantillon : Charbon |
Fiche de localisation du site
Département : Haute-Saône |
Commune : Ronchamp |
Lieu dit : |
Coordonnées GPS
47.69283714286979 ; 6.627019643783569 Altitude : 340 m |
Carte I.G.N. 1/25000
Carte Melisey |
Carte Géologique 1/50000 |
Accès : A la sortie de Belfort, prendre la RN 19 en direction de Vesoul jusqu’à Ronchamp, puis la départementale D4 en direction de Frédéric Fontaine sur environ 800m. Sur la droite, (en face d’un café restaurant), prendre la rue du P. Bigot. Les terrils apparaissent 300m plus loin. Stationnement : Sécurité :
|
Pistes pédagogiques
Objectifs pédagogiques :
Classe concernée : 5ème
Illustrations des thèmes : Géologie externe – Evolution des paysages
Les roches, constituant le sous-sol, subissent à la surface de la Terre une érosion dont l’eau est le principal agent.
Les roches résistent plus ou moins à l’action de l’eau.
Le modelé actuel du paysage résulte de l’action de l’eau sur les roches, du transport des particules et de leur accumulation et de leur accumulation sur place.
La sédimentation correspond essentiellement au dépôt de particules issues de l’érosion.
Les sédiments sont à l’origine des roches sédimentaires.
Les roches sédimentaires peuvent contenir des fossiles : traces ou restes d’organismes ayant vécu dans le passé.
Localiser, représenter | Constater, observer | Manipuler |
Schématiser le paysage observé depuis le belvédère. | Reconstituer un paysage du passé à partir de roches sédimentaires et des fossiles qu’elles contiennent. Mettre en évidence les propriétés d’un matériau justifiant son exploitation. Discuter, sur un exemple et à partir de données, la responsabilité de l’Homme dans la gestion des ressources de la planète. |
Interprétation géologique
Histoire géologique :
A Ronchamp, on a exploité du minerais de charbon (d’âge Stéphanien) jusqu’en 1948.
La fouille des anciens terrils permet de récolter des fossilers dans des schistes stériles du toit des veines.
Trois groupes systématiques sont relativement bien représentés : les Equisetales, les Filicales et les Cordaïtales.
Les Lepidodendrales sont plus difficiles à trouver.
- Ptéridophytes :
– Lépidodendrales :
Genre Lépidodendron :
L’écorce de ces arbres montre des coussinets foliaires serrés et losangiques.
Groupe des Sigillaires cannelés :
L’écorce de ces arbres montre des cicatrices foliaires disposées en fibres verticales et formant des côtes.
– Equisetales :
Genre Calamites :
Tiges arborescentes annelées et costulées.
Genre Annularia :
Verticilles de feuilles de Calamites, lancéolées.
– Filicales :
Genre Pecopteris :
La fronde de ces fougères arborescentes présente des pinnules qui adhèrent par toute leur base au rachis. Leurs bords latéraux sont plus ou moins parallèles et peuvent adhérer sur une longueur plus ou moins grande.
Genre Neuropteris :
Les pinnules à base cordiforme ne s’attachent au rachis qu’en un seul point.
Préspermaphytes :
Genre Cordaïtes :
Les tiges présentent une striation longitudinale très serrée.
Les feuilles présentent de nombreuses nervures fines et parallèles.
Des fausses graines sont rapportées à ces arbres.
Pour en savoir plus :
Guide Géologiques Régionaux du Jura – P. Chauve – Editions Masson
Compléments
Extrait de la carte géologique 1/50 000 de VESOUL – B.R.G.M.