Grotte Sarrazine – Nans-sous-Sainte-Anne
Objets géologiques
Vue d’ensemble : Grotte de Sarrazine | |
Interprétation de la vue d’ensemble | |
Intérieur de la grotte | |
Affleurement : Cathédrale naturelle formée de calcaire du Jurassique moyen | |
Interprétation de l’affleurement |
Fiche de localisation du site
Département : Doubs |
Commune : Nans-sous-Sainte-Anne |
Lieu dit : Sources du Lison |
Coordonnées GPS
46.965292348461304 ;6.008008718490601 Altitude : 400 m |
Carte I.G.N. 1/25000
Carte ARC-ET-SENANS – 3324ET |
Carte Géologique 1/50000 |
Accès : A Nans-sous-Sainte-Anne, prendre la D 103, puis 200 m plus loin, emprunter à droite, une route signalisée qui conduit aux sources du Lison. Stationnement : Un parking est disponible. Sécurité : Chutes de pierres possibles et risque d’une augmentation brutale du débit d’eau à la sortie de la grotte par temps d’orage.
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Pistes pédagogiques
Objectifs pédagogiques :
Classe concernée : 5ème
Illustrations des thèmes : Géologie externe – Evolution des paysages
Les roches, constituant le sous-sol, subissent à la surface de la Terre une érosion dont l’eau est le principal agent.
Les roches résistent plus ou moins à l’action de l’eau.
Le modelé actuel du paysage résulte de l’action de l’eau sur les roches, du transport des particules et de leur accumulation et de leur accumulation sur place.
La sédimentation correspond essentiellement au dépôt de particules issues de l’érosion.
Les sédiments sont à l’origine des roches sédimentaires.
Les roches sédimentaires peuvent contenir des fossiles : traces ou restes d’organismes ayant vécu dans le passé.
Localiser, représenter | Constater, observer | Manipuler |
Schématiser le paysage observé (affleurement) | Identifier les éléments d’un paysage local. Identifier dans un paysage, des manifestations actuelles ou récentes de l’érosion. Reconnaître et expliquer l’action érosive de l’eau. Mettre en évidence les propriétés des roches rencontrées par des manipulations et des observations à différentes échelles. Rédaction d’un texte rendant compte d’observations effectuées sur le terrain. Expliquer un aspect du modelé du paysage grâce aux propriétés des roches. |
Interprétation géologique
Histoire géologique :
La Grotte sarrazine se trouve au sein d’une « cathédrale sauvage » : c’est une grande arcade de 100 m de haut et de 30 m de large creusée dans les calcaires du jurassique moyen.
En basses eaux, seul le réseau noyé alimente la Source du lison. Les écoulements des réseaux aériens sont très faibles, le débit de la Grotte Sarrazine insignifiant.
En crue, le réseau souterrain se gorge d’eau. Le conduit principal d’évacuation vers la Source du Lison, de trop petite section, ne peut plus absorber toute cette eau provenant du plateau concentrée en un lieu. L’excédent des eaux s’évacue alors vers la Grotte Sarrazine. Cette résurgence de crue est le premier affluent superficiel du Lison.
Ainsi, toutes les eaux du plateau convergent vers un seul cours d’eau, le Lison, dont le destin est d’alimenter un autre cours d’eau, non moins capricieux : la Loue.
L’exploration de la grotte est réservée aux spéléologues très expérimentés. En cas d’orage violent sur les plateaux, la Source du Lison se charge d’un important volume d’eau sous pression. Au-delà d’un certain débit, le trop-plein d’eau rejoint la grotte Sarrazine et inonde très rapidement l’enchevêtrement des galeries. En Février 1978, on a relevé au même instant, un débit de 16 m3/seconde à la grotte Sarrazine et 30m3/seconde à la Source du Lison.
Le Bief Sarrazin est le nom du ruisseau qui coule… ou ne coule pas. Dans la région, « bief » signifie cours d’eau temporaire.
Pour en savoir plus :
Guide Géologiques Régionaux du Jura – P. Chauve – Editions Masson
Compléments
Extrait de la carte géologique 1/50 000 de MOUTHE – B.R.G.M.