DNB 2019 – Amérique du nord

 

DIPLÔME NATIONAL DU BREVET
Session  2019 – Amérique du Nord

 

SCIENCES
Série générale

Durée de l’épreuve : 1 h 00 – 50 points

Le candidat traite les 2 disciplines sur la même copie
L’utilisation de la calculatrice n’est pas autorisée
L’utilisation du dictionnaire est interdite

 

PHYSIQUE – CHIMIE

Durée de l’épreuve : 30 min – 25 points

Toute réponse, même incomplète, montrant la démarche de recherche du candidat sera prise en compte dans la notation.

 

Saut en parachute

Un parachutiste saute habituellement depuis un avion en plein vol à une altitude d’environ 3 à 4 km. Pour battre un record de vitesse, l’autrichien Felix Baumgartner a réalisé en 2012 un saut hors du commun depuis un ballon sonde à 39 km d’altitude.

Schématisation de deux sauts en parachute
(Les échelles ne sont pas respectées)

 

Document 1 : évolution de la vitesse de F. Baumgartner par rapport au sol terrestre en fonction du temps, avant l’ouverture du parachute

(Les valeurs de la vitesse sont volontairement absentes).

 

Document 2 : positions successives de F. Baumgartner au début de sa chute, avant l’ouverture du parachute

Question 1 (4 points) : parmi les propositions suivantes, indiquer, en justifiant la réponse à partir du document 1, celle qui satisfait aux caractéristiques du saut de F. Baumgartner.
Le mouvement est :

·      proposition a : accéléré puis ralenti.

·      proposition b : accéléré puis uniforme.

·      proposition c : uniforme puis accéléré.

Question 2 (6 points) : montrer sans calcul que l’analyse du document 2 permet de retrouver la réponse précédente.
Le parachutiste est soumis à deux actions mécaniques: l’action de la Terre modélisée par le poids (aussi appelée force de pesanteur) et les frottements de l’air.

Question 3 (4 points) : indiquer pour chacune de ces actions, s’il s’agit d’une action de contact ou d’une action à distance.

Question 4 (11 points) : en exploitant les documents 1 et 2, expliquer à l’aide de calculs, si la vitesse maximale atteinte par F. Baumgartner est proche de 250 mis, 370 mis ou 4 70 mis.

 

 

 

SVT

Durée de l’épreuve : 30 min – 25 points

 

L’angine de Léa

Léa a 14 ans. Elle souffre de maux de gorge, a du mal à avaler et a de la fièvre. Sa mère décide de consulter un médecin pour obtenir des antibiotiques.

Le médecin diagnostique une angine provoquée par un microorganisme responsable des douleurs de Léa. Il lui indique qu’il doit effectuer des examens complémentaires car les antibiotiques ne sont pas donnés automatiquement.

Document 1 : la détermination de l’origine de l’angine

Document 1 a : angine virale ou angine bactérienne Les symptômes de Léa ont pour origine soit un virus, soit une bactérie.

Un test de diagnostic rapide de l’angine permet de déterminer si l’origine de l’angine est virale ou bactérienne. Il est indolore et ne prend que quelques minutes. Pour réaliser ce test, le médecin fait un prélèvement au niveau de la gorge de Léa avec un écouvillon (sorte de grand coton-tige).

Document 1 b : test de diagnostic rapide de l’angine

L’écouvillon est placé dans un tube qui contient quelques gouttes de réactif (= substance mettant en évidence la présence d’un élément chimique). Une bandelette de papier sensible à ce réactif est ensuite placée dans ce tube.

L’apparition de traits sur la bandelette permet de déterminer l’origine d’une angine.

·        Si le test est positif, il s’agira bien d’une angine bactérienne.
·        Si le test est négatif, l’angine sera d’origine virale.

Question 1 (4 points): répondre aux questions sur l’annexe page 7 (à rendre avec la copie).

Question 2 (6 points) : à l’aide du document 1, déterminer l’origine de l’angine de Léa en justifiant.

 

Document 2 : l’action des antibiotiques sur les virus

Des virus sont cultivés en présence de cellules dans des milieux favorables à leur développement avec ou sans ajout d’antibiotiques. Les mesures de la quantité de virus infectant les cellules à partir de six heures de mise en culture sont présentées ci-dessous.

La mère de Léa s’étonne du choix du médecin de ne pas donner d’antibiotique.

Question 3 (6 points) : en utilisant des données extraites uniquement du document 2, justifier le choix du médecin.

 

Document 3 : l’efficacité des antibiotiques

Les médecins expliquent que les antibiotiques ne sont efficaces que sur les bactéries en bloquant leur croissance.

Des études scientifiques ont montré qu’une prescription inutile et abusive des antibiotiques a des conséquences sur leur efficacité. En voici un exemple :

Évolution de l’efficacité d’un antibiotique (céphalosporines de 3ème génération)

Cet antibiotique a été utilisé sur deux types de bactéries (Escherichia coli et Klebsiella pneumoniae) à l’origine respectivement de maladies intestinales et pulmonaires.

2002 2004 2006 2008 2010 2012
Escherichia coli >99 % >99% 98% 96,2 % 92,8 % 90%
Klebsiella pneumoniae 100 % 100 % 93,9% 84,8% 82,2 % 77,4 %

Les pourcentages indiquent la quantité de bactéries tuées par le traitement antibiotique.

D’après la source: http://invs.santepubliquefrance.fr

Question 4 (9 points) : à l’aide de l’ensemble des documents, reconstituer le raisonnement suivi par le médecin permettant d’expliquer pourquoi, dans le cas de l’angine de Léa, il a choisi de ne pas prescrire d’antibiotique.

 

ANNEXE (à rendre avec la copie)

Question 1 (4 points) : d’après vos connaissances, cocher la bonne réponse pour chaque proposition.

1.1. Les bactéries sont :

□  des êtres vivants observables au microscope,
□  des êtres vivants visibles à l’œil nu,
□  des êtres vivants observables à la loupe.

1.2. Les bactéries sont :

□  toutes pathogènes,
□  ne rendent pas forcément malades,
□ entraînent toujours la mort.

1.3. On rencontre des microorganismes :

□ dans tous les milieux,
□  seulement dans l’air et dans l’eau,
□  seulement à l’intérieur des organismes vivants.

1.4. La contamination est :

□  la défense de l’organisme contre les microorganismes,
□  la multiplication des microorganismes dans l’organisme,
□  la pénétration des microorganismes dans l’organisme.

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