DIPLÔME NATIONAL DU BREVET
Session 2017 – Asie |
2e partie
PHYSIQUE-CHIMIE ET SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE
Série générale
Durée de l’épreuve : 1 h 00 – 50 points
(dont 5 points pour la présentation de la copie et l’utilisation de la langue française)
Pour chaque discipline, le candidat doit composer sur une copie distincte et ceci dans l’ordre qui lui convient
L’utilisation de la calculatrice est autorisée
L’utilisation du dictionnaire est interdite
THÉMATIQUE COMMUNE DU SUJET DE MATHÉMATIQUES, PHYSIQUE-CHIMIE ET SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE :
L’énergie
Mesure et contrôle
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PHYSIQUE – CHIMIE
Durée de l’épreuve : 30 mn – 25 points
(22,5 points et 2,5 points pour la présentation de la copie et l’utilisation de la langue française)
Toute réponse, même incomplète, montrant la démarche de recherche du candidat sera prise en compte dans la notation.
Sécurité dans l’habitat
Pour prévenir les intoxications domestiques, l’État encourage l’installation de détecteurs dans les habitations.
Partie I – Détection de fumée
Les détecteurs de fumée à principe optique (document 1) sont très utilisés. Un signal d’alarme s’enclenche lorsque la photodiode présente dans la chambre optique reçoit de la lumière. Une photodiode est un composant électrique ayant la capacité de détecter une lumière et de la convertir en courant électrique.
Document 1 : schéma en coupe et principe de fonctionnement d’un détecteur de fumée à principe optique
Question 1 : Nommer la source primaire de lumière contenue dans un détecteur de fumée optique.
Question 2 : Expliquer pourquoi la photodiode détecte de la lumière en présence de fumée.
Partie II – Détection de monoxyde de carbone
Les chaudières à gaz des habitations fonctionnent grâce à la combustion du gaz de ville, composé essentiellement de méthane de formule chimique CH4. Au cours de leur fonctionnement, ces chaudières peuvent s’encrasser. Cela provoque une combustion incomplète du méthane. Des fumées et des gaz nocifs sont alors produits, notamment le monoxyde de carbone. Ce gaz transparent, inodore et toxique est responsable chaque année d’une centaine de décès en France.
Question 3 : Parmi les propositions suivantes, recopier celle qui modélise la transformation chimique à l’origine de la formation de monoxyde de carbone dans une
chaudière à gaz :
Proposition 1 : CH4 + 2 O2 ——> CO2 + 2 H2O
Proposition 2 : 2 C + O2 —–> 2 CO
Proposition 3 : 2 CH4 + 3 O2 —–> 4 H2O+ 2 CO
Question 4 : Pour prévenir le risque d’intoxication au monoxyde de carbone, on peut utiliser un détecteur spécifique. Il comporte un disque recouvert d’un gel. En présence de monoxyde de carbone, le gel s’assombrit et limite alors le passage de la lumière.
L’alarme s’enclenche du fait de la diminution de l’éclairement. On souhaite modéliser le fonctionnement d’un tel détecteur, en réalisant un dispositif expérimental. Trois montages expérimentaux différents sont proposés :
L’alarme s’active lorsque le « circuit de contrôle » C détecte une diminution importante de l’intensité électrique dans le circuit.
Choisir parmi les trois montages expérimentaux celui qui correspond le mieux au fonctionnement d’un détecteur à monoxyde de carbone à disque. Argumenter la réponse en exploitant les documents 2, 3 et 4.
Document 2 : symbole des composants
Document 3 : évolution de la résistance de la thermistance en fonction de la température
Document 4 : évolution de la résistance d’une photorésistance en fonction de l’éclairement
SVT
Durée de l’épreuve : 30 mn – 25 points
(22,5 points et 2,5 points pour la présentation de la copie et l’utilisation de la langue française)
L’impact de la pollution du sol
Suite à une activité industrielle, dans une région française, un sol a été fortement pollué par du plomb (plusieurs grammes par kilogramme de sol). À sa surface, une épaisseur anormale de litière* a été constatée. Une équipe d’étudiants cherche à comprendre le lien entre cette pollution par le plomb et la diminution de la dégradation de la litière.
* Litière : partie du sol située en surface et constituée de débris (fragmentés) végétaux et animaux en cours de dégradation.
Document 1 : nombre d’animaux dans un sol sain et dans un sol pollué
* Mésofaune : ensemble d’animaux de tailles comprises entre 0,2 et 4 mm.
* Macrofaune : ensemble d’animaux de tailles supérieures à 2 mm.
D’après source : svt.acdijon/schemassvt – Source INRA (Mrs Lacassin et Schvartz).
Document 2 : les micro-organismes du sol
Les micro-organismes (champignons, bactéries…) n’appartiennent pas à la mésofaune ni à la macrofaune. Ils ne sont observables qu’au microscope et terminent la dégradation de la litière. Celle-ci doit être préalablement finement fragmentée par les animaux du sol.
Document 3 : étude complémentaire sur un sol pollué
On a constaté une diminution du nombre de certains animaux appartenant à la mésofaune (collemboles, nématodes) qui participent à la fragmentation de la litière.
Les débris de la litière ne sont plus fragmentés aussi finement que dans un site non pollué. Malgré la forte pollution du sol, les micro-organismes restent vivants mais leur action de dégradation est ralentie.
Modifié d’après http://www.gissol.fr
Question 1 : compléter l’annexe page 8 (à rendre avec la copie).
Question 2 : à partir des documents 1 et 3, nommer la population animale qui diminue le plus dans le sol pollué étudié. Justifier en s’appuyant sur des valeurs chiffrées (calcul ou estimation ou pourcentage ou autre…). Rédiger la réponse sur la copie.
Question 3 : proposer une explication à l’épaisseur anormale de litière sur un sol pollué. Un texte construit est attendu, il devra s’appuyer sur des arguments tirés des deux documents 2 et 3. Rédiger la réponse sur la copie.
ANNEXE (à rendre avec la copie)
Question 1 : à partir du document 1, compléter le tableau suivant.
Nombre d’animaux dans un sol sain et dans un sol pollué
Populations animales | Nombre d’animaux dans le sol témoin pour 550 cm3 |
Nombre d’animaux dans le sol pollué pour 550 cm3 |
……………………….. | 1750 | 180 |
Acariens | 780 | ……………………….. |
Collemboles | ……………………….. | 20 |
……………………….. | 10 | 10 |
Macro-arthropodes | 20 | 20 |