Bac L 2005 – Pondichéry

Document 1 :

Source : Que dais-je ? L’écosystème – PUF n°2931 / Février 1996 d’après G. Tyler Miler
D’après la Maison de la Consommation et de l’Environnement : http://www. mce_info.org/pesticides.php (septembre 2004)

Document 2 :

L’utilisation intensive des pesticides contre les arthropodes (insectes, araignées, etc) a été à la base de la sélection d’individus capables de survivre et de se reproduire en présence de ces pesticides.
Ce phénomène de résistance est courant chez les invertébrés. Au début de l’utilisation de ces pesticides, dans les années cinquante, une dizaine d’espèces d’insectes résistants avaient été dénombrées. En 1991, il y en avait plus de 500. Les espèces nuisibles représentent 59% de la totalité des espèces résistantes.
Les conséquences de ce phénomène sont désastreuses pour les utilisateurs qui se trouvent souvent démunis devant le développement de ces populations d’insectes résistants. Outre l’inconvénient majeur de ne plus pouvoir lutter contre les insectes visés, ce phénomène se répercute au niveau industriel (car le pesticide en cause peut disparaître du marché) et au niveau environnemental (car l’augmentation des doses appliquées et la diversification non contrôlée des insecticides sont à la base de contaminations importantes des sols et des nappes aquifères).

D’après http://www.fsagx.ac.be/2g/texte_arthropodes.htm#PROBLEMES (septembre 2004)

Document 3 :

La présence de pucerons est fréquente en grandes cultures ou en fruitiers et maraîchage (cultures de légumes). Ils se multiplient rapidement, se dispersent sur de longues distances. Ces ennemis de cultures occasionnent d’importants dégâts à la plante en prélevant la sève mais également en transmettant de nombreux virus. la lutte raisonnée contre les pucerons s’appuie sur la connaissance de la biologie des ravageurs et de leurs ennemis naturels.
Parmi eux se trouvent les coccinelles, déjà présentes dans les cultures, les jardins et les bois. Leur répartition cosmopolite leur procure une importance toute particulière en tant qu’ennemis naturels de pucerons.
En été, les coccinelles effectuent leur cycle de développement en moins de trois semaines et présentent deux à trois générations par an. Les larves comme les adultes de coccinelles sont prédateurs de pucerons. Plusieurs centaines de pucerons sont consommés par chaque coccinelle au cours de leur cycle de développement. On remarque actuellement une tendance à la conversion des terres agricoles pour la culture légumière. Ces produits horticoles doivent répondre à des normes de qualité, notamment en ce qui concerne les limites maximales de résidus de pesticides, ce qui nécessite une diminution du nombre de traitements phytosanitaires de ces cultures. Les moyens de lutte alternatifs, dont la sauvegarde des coccinelles, constitue sans aucun doute un moyen de contrôle complémentaire qui permet de réduire le nombre d’interventions chimiques et de produire des denrées alimentaires de qualité tout en respectant les normes établies.

Faculté universitaire des sciences agronomiques de Gembloux – Belgique

D’après http://www.fsagx.ac.be/zg/la_lutte_biologique.htm#lutte_biologique (septembre 2004)

Document 4 : Diversité des eaux naturelles

Document : Mélanger de l’huile à de l’eau ?

Vous prenez un bol où vous versez de l’huile puis de l’eau : deux phases se séparent, l’eau, plus lourde, en dessous et l’huile, plus légère, au dessus. Vous fouettez : quelques gouttes d’eau entrent dans l’huile, quelques gouttes d’huile vont dans l’eau, mais dès que l’agitation cesse, les gouttes d’huile remontent et les gouttes d’eau redescendent. Les deux phases se séparent à nouveau.
Par quel miracle, l’eau du jaune d’oeuf (environ la moitié du jaune) et l’huile restent-elles mélangées dans la mayonnaise ?

d’après « Les secrets de la casserole » – H. This